🎙👷♀️// Interview de Justine VASLIN, étudiante BAC+5 à l'ESCT de Bordeaux-Mérignac
Peux-tu te présenter ?
J’ai 22 ans. Après avoir obtenu un DUT Génie Civil – Construction Durable en 2018 à l’IUT de Saint-Nazaire, j’ai réalisé une année Erasmus au Danemark dans une université danoise, dans laquelle j’ai pu suivre des cours en anglais. Je suis ensuite revenue à Saint-Nazaire pour suivre une licence pro en alternance chez COLAS, dans l’agence d’Orléans où je suis encore actuellement. En septembre 2020, j’ai intégré la formation diplômante en alternance BAC+5 Directeur-trice de Travaux + Construction & Management MSc, dispensée à l’ESCT Rennes-Pacé.
Pour ma rentrée 2021, j’ai rejoint l’ESCT Bordeaux-Mérignac pour poursuivre ma formation BAC+5 en suivant le double cursus en Ecosse, pour le MSc avec Abertay Unversity.
Comment as-tu connu l’ESCT et pourquoi l’avoir choisi ?
Après des recherches sur internet pour trouver un master en alternance j’ai découvert l’ESCT. J’ai fait le choix de cette école car je voulais absolument poursuivre mon cursus en alternance. En plus, l’ESCT permet également d’obtenir un BAC+5 et de suivre un double cursus en partant en Écosse. L’ESCT me permet ainsi de lier toutes mes envies : apprendre et voyager.
La formation que tu as suivie à l’ESCT Rennes-Pacé a-t-elle correspondu à tes attentes ?
Oui totalement. Les formateurs sont très bien et se rendent disponibles pour nous. Ce sont des personnes qui sont en entreprise et qui ont de l’expérience. On ne voit pas seulement du théorique puisqu’à chaque fois, ils nous racontent des anecdotes sur leur propre vécu professionnel. Après la formation, on peut également échanger avec eux et ils deviennent des contacts dans le monde professionnel.
Est-ce que les différents projets (gros œuvre, VRD…) sont enrichissants dans la formation ?
Oui c’est très enrichissant. On est tous dans des entreprises et secteurs différents. Donc quand on réalise des projets, on essaye de se mélanger pour qu’on puisse s’apporter chacun des connaissances techniques. Et puis ce qui est bien, c’est qu’avec toutes ces connaissances apprises et acquises, cela nous permet de ne pas se fermer de portes si l’on souhaite s’ouvrir à d’autres spécialités (génie civil, travaux publics, TCE…).
Quels sont tes projets par la suite ?
Je suis ouverte à toutes propositions, que ce soit en France ou à l’international. Cela dépendra des opportunités qui se présentent. Après avoir acquis une expérience travaux, j’aimerai m’orienter vers de la maîtrise d’œuvre.
Est-ce difficile d’être une femme dans le BTP ?
Personnellement, je n’ai jamais eu de problème avec ça. J’ai démarré mon alternance en tant que manœuvre et cela m’a permis de m’intégrer aux équipes en montrant que j’étais aussi capable de faire un métier physique. Je leur ai montré mon respect et mon envie d’apprendre de leur expérience et ils ont été très collaboratifs. Il faut avoir une force de caractère et être solide mentalement pour diriger un chantier lorsque l’on est une femme. Mais aujourd’hui les mentalités changent, alors il ne faut pas hésiter si l’on veut évoluer dans un secteur principalement masculin.
Quel conseil donnerais-tu aux personnes qui souhaitent intégrer l’ESCT et aux apprentis qui sont actuellement en formation à l’ESCT ?
Savoir gérer correctement les périodes de cours. Parfois, on a des projets ou des rendus pour les modules d’après donc on peut vite se retrouver débordé. Il faut essayer de s’avancer au maximum sur les projets quand on est en cours afin d’éviter de les faire lorsque l’on est en période entreprise.
Du côté entreprise, mon conseil serait de ne pas hésiter à poser des questions. Il n’y a pas de questions bêtes. Et pour finir, ne pas craindre de commettre des erreurs. Il faut oser se lancer, prendre des initiatives quitte à se tromper, cela fait partie intégrante de l’apprentissage. Qui a peur d’échouer, échoue à apprendre.
En 3 mots, que représente pour toi l’ESCT ?
Diversité : on voit de tout et on vient tous d’horizons différents.
Expérience : les intervenants qui nous font les cours ont l’expérience du terrain
Polyvalence : entre école et entreprise, nous sommes polyvalents et entrons dans le monde du travail progressivement