đ·ââïžđINTERVIEW // KĂVIN CHAMPION, ĂTUDIANT BAC+5 DE LâESCT PARIS-MONTREUIL
Jâai 22 ans. Jâai tout dâabord obtenu un BAC STI2D Ă Sens (89), et par la suite, jâai intĂ©grĂ© lâIUT dâAuxerre afin de rĂ©aliser un DUT GĂ©nie Civil durant lequel jâai rĂ©alisĂ© deux stages au sein de lâentreprise Colas.
Toujours au sein de cette entreprise, jâai effectuĂ© une licence CPATP (Conduite de Projets en AmĂ©nagement et en Travaux Publics) en alternance.
Ă la rentrĂ©e 2020, jâai intĂ©grĂ© la formation Directeur-trice de travaux, dispensĂ©e Ă lâESCT Paris-Montreuil.
Pourquoi as-tu choisi de poursuivre tes Ă©tudes Ă lâESCT aprĂšs ton BAC+3 ?
Juste aprĂšs ma licence, je voulais poursuivre mes Ă©tudes en alternance en rĂ©alisant une formation BAC+5. Il faut savoir que lâESCT est lâune des rares Ă©coles en France qui propose cela.
Le fait de garder le rythme de lâalternance Ă©tait trĂšs intĂ©ressant.
De plus, lâun des gros avantages Ă lâESCT, est que lâon a plusieurs projets complets Ă rĂ©aliser : Gros Ćuvre, TCE, GĂ©nie Civil, Tous Corps dâĂtat, Travaux Publics. Ces diffĂ©rents projets mâont permis dâacquĂ©rir de nombreuses connaissances dans des domaines inconnus, mais aussi dâapprofondir mon bagage dans les Travaux Publics afin de pouvoir mettre en valeur mes connaissances au sein de mon entreprise dâalternance.
Quâas-tu pensĂ© de ta premiĂšre annĂ©e de formation Ă lâESCT ?
CâĂ©tait vraiment trĂšs intĂ©ressant ! Pour les projets en Gros Ćuvre et TCE, nous avons travaillĂ© sur le collĂšge Gustave-Monod Ă Vitry-Sur-Seine. Il sâagissait de deux domaines pour lesquels jâavais trĂšs peu de connaissances. On a eu des formateurs trĂšs impliquĂ©s qui nous ont permis dâacquĂ©rir de nombreuses connaissances techniques notamment.
Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui souhaitent intĂ©grer lâESCT ?
Ătre rigoureux et travailler. Les projets se rĂ©alisent avec le soutien des formateurs mais on doit bien Ă©videmment savoir travailler en autonomie.
De plus, je dirais quâil faut ĂȘtre sociable. On travaille beaucoup en groupe et il faut donc rĂ©ussir Ă trouver un bon partenaire avec un bon Ă©quilibre de maniĂšre Ă acquĂ©rir le maximum de connaissances en quelques mois.
Quel est ton poste et tes missions au sein de ton alternance ?
Durant mes deux premiĂšres annĂ©es au sein de lâentreprise COLAS, jâĂ©tais assistant-conducteur de travaux et je travaillai sur des opĂ©rations assez importantes telles quâun parc Ă©olien ou un supermarchĂ©. DĂ©sormais, je suis conducteur de travaux et je travaille sur des petites et moyennes opĂ©rations.
Je mâoccupe notamment de plusieurs petits chantiers en simultanĂ©. Cela demande une trĂšs grande organisation et une bonne planification.
Mes missions consistent Ă rĂ©aliser de la prĂ©paration de chantier (planning, budget, documents administratifs, communication en amont du chantier avec les riverains). Ensuite, sâensuit une phase de suivi durant laquelle notre objectif est que le chantier soit parfaitement rĂ©alisĂ© en adaptant les moyens et les besoins tout en sâassurant, bien Ă©videmment, que cela soit avantageux financiĂšrement. Enfin, on rĂ©alise la rĂ©ception du chantier, phase durant laquelle on va venir effectuer des documents administratifs et obtenir un bilan de la part du client.
Peux-tu nous parler de ton entreprise dans laquelle tu réalises ton alternance ?
Lâentreprise Colas dans laquelle je suis se situe Ă Appoigny (89) est une agence qui est assez consĂ©quente avec environ 130 employĂ©s. Il faut savoir que lâon a beaucoup de chantiers au cours de lâannĂ©e. Nous sommes diversifiĂ©s en termes de travaux puisque nous rĂ©alisons tout type de travaux de VRD, mais aussi de la signalisation, du marquage, des enduits bicouches, etc.
En ce moment, sur quel chantier travailles-tu ?
DerniĂšrement, jâai eu un chantier pour la SNCF qui concernait la rĂ©alisation de 11 passages Ă niveaux. Ce projet Ă©tait trĂšs intĂ©ressant mais de nombreuses caractĂ©ristiques Ă©taient Ă prendre en compte. Par exemple, il fallait que lâon puisse fermer les passages Ă niveaux pour pouvoir travailler dessus tout en Ă©vitant des problĂšmes de circulation.
Selon le temps dâouverture et de fermeture des voies, on avait parfois quelques heures pour rĂ©aliser les travaux. On avait donc peu dâamplitude horaire pour mettre en Ćuvre le passage Ă niveau et il fallait donc avoir une organisation millimĂ©trĂ©e. Nous appelons cela des opĂ©rations « coup de poing ».
Quâest-ce qui te plaĂźt dans ton travail ?
Ce qui me plaĂźt dans le mĂ©tier de conducteur de travaux, câest la relation humaine que lâon peut avoir avec les diffĂ©rents intervenants sur le chantier, quâil sâagisse des clients, des sous-traitants, des compagnons, des chefs de chantier. Jâaime vraiment la relation humaine durant les chantiers bien quâil faille prendre en compte tout ce quâil y a autour comme la partie technique, environnementale ou encore la sĂ©curitĂ©.
Ce qui est Ă©galement intĂ©ressant, câest que lâon doit porter un regard global du projet afin de le rĂ©aliser au mieux. Enfin, Ă lâissue dâun chantier se dĂ©gage une certaine fiertĂ© de pouvoir se dire que nous lâavons rĂ©alisĂ© et que nous lâavons rĂ©ussi.
En 2 mots, que reprĂ©sente pour toi lâESCT ?
Familial : Il y a une proximitĂ© entre la direction de lâESCT, les formateurs et nous-mĂȘmes, les Ă©tudiants. On peut leur poser des questions, ils sont toujours Ă lâĂ©coute et sont souvent de bons conseils.
Passion : Les formateurs et nous-mĂȘmes, les Ă©tudiants, sommes passionnĂ©s par ce que nous faisons. On vient mettre en commun cette mĂȘme passion du BTP de maniĂšre Ă pouvoir effectuer des projets et acquĂ©rir des connaissances ensemble.
Un mot pour conclure ?
Je voulais remercier les diffĂ©rents formateurs ainsi que la direction de lâESCT pour les deux annĂ©es de formation qui vont bientĂŽt sâachever. Je remercie Ă©galement mon binĂŽme, Alexis Perretin de mâavoir accompagnĂ© durant une partie de ma scolaritĂ©. Enfin, il faut savoir que lâESCT est une bonne Ă©cole en matiĂšre de formation et que derriĂšre, on peut facilement obtenir des dĂ©bouchĂ©s dans le monde du BTP.